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Antraigues dans l'Ardèche ou Jean Ferrat s'était retiré |
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Bonjour à toutes et à tous, bon weekend !
il y a cinq ans ,que le grand chanteur Jean Ferrat nous a quitté...
auteur de chansons à texte, il a alterné durant sa carrière, chansons
sentimentales, poétiques et engagées, (il a eu souvent maille à partir avec la
censure) reconnu pour son talent de mélodiste , il met en musique et popularise
nombre de poèmes de Louis Aragon...
Bien que peu présent dans les médias et malgré son retrait de la scène depuis 1972, cet ardent défenseur de la chanson française connait un grand succés critique et populaire,
c'est l'un des grands de la chanson français.
Nous tenions à rendre hommage à ce"grand Monsieur" !
c'est notre chanteur préféré, et il reste toujours présent dans nos souvenirs...
Ci joint le texte de la belle chanson que Jean Ferrat avait dédié à
son chien "Ouralou"
C'est dans l'aube chère à Verlaine
Que tu courais notre domaine
Humant l'air des quatre saisons
Odeurs de thym et de bruyère
Sous tes pattes fraîches légères
S'élevaient comme une oraison
Berger des landes familières
Tu vivais digne et solitaire
Animal doué de raison
J'écris ce jour anniversaire
Où tu reposes sous la terre
A deux pas de notre maison
Hourrah oural ouralou
Oural ouralou
Hourrah oural ouralou
Oural ouralou
On voit souvent des souveraines
A la place des rois qui règnent
Rien qu'en posant leurs yeux dessus
Il faut se méfier du paraître
De nous deux qui était le maître
Nous ne l'avons jamais bien su
Tu vécus la vie parisienne
La nuit sur les quais de la Seine
Les music-halls et les tournées
Et cette vie qui fût la mienne
Il me semble que tu l'entraînes
A la semelle de tes souliers
Hourrah oural ouralou
Oural ouralou
Hourrah oural ouralou
Oural ouralou
Jour après jour il faut l'admettre
Voir ceux qu'on aime disparaître
C'est ce qui fait vieillir trop tôt
Au paradis des chiens peut-être
Ton long museau à la fenêtre
Tu nous accueilleras bientôt
Au triple galop caracole
Je vois tes pattes qui s'envolent
Chevauchant l'herbe et les nuées
Le vent siffle dans ton pelage
Vole vole mon loup sauvage
Comme au temps des vertes années
Hourrah oural ouralou
Oural ouralou
Hourrah oural ouralou
Oural ouralou
Bon dimanche, heureuse semaine à venir, amitiés et bises
Que tu courais notre domaine
Humant l'air des quatre saisons
Odeurs de thym et de bruyère
Sous tes pattes fraîches légères
S'élevaient comme une oraison
Berger des landes familières
Tu vivais digne et solitaire
Animal doué de raison
J'écris ce jour anniversaire
Où tu reposes sous la terre
A deux pas de notre maison
Hourrah oural ouralou
Oural ouralou
Hourrah oural ouralou
Oural ouralou
On voit souvent des souveraines
A la place des rois qui règnent
Rien qu'en posant leurs yeux dessus
Il faut se méfier du paraître
De nous deux qui était le maître
Nous ne l'avons jamais bien su
Tu vécus la vie parisienne
La nuit sur les quais de la Seine
Les music-halls et les tournées
Et cette vie qui fût la mienne
Il me semble que tu l'entraînes
A la semelle de tes souliers
Hourrah oural ouralou
Oural ouralou
Hourrah oural ouralou
Oural ouralou
Jour après jour il faut l'admettre
Voir ceux qu'on aime disparaître
C'est ce qui fait vieillir trop tôt
Au paradis des chiens peut-être
Ton long museau à la fenêtre
Tu nous accueilleras bientôt
Au triple galop caracole
Je vois tes pattes qui s'envolent
Chevauchant l'herbe et les nuées
Le vent siffle dans ton pelage
Vole vole mon loup sauvage
Comme au temps des vertes années
Hourrah oural ouralou
Oural ouralou
Hourrah oural ouralou
Oural ouralou
Bon dimanche, heureuse semaine à venir, amitiés et bises
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